Le Commandant Médéric BRACONNIER (1869 - 1938)
Le nom du Commandant Médéric BRACONNIER est évoqué à plusieurs reprises au long du JMO du 347è RI.
Saint-Cyrien, il débuta sa carrière dans l'infanterie de marine, puis dans les troupes coloniales pour ensuite rejoindre l'infanterie.
Il est affecté au 147è RI en décembre 1913, puis à la mobilisation au régiment de réserve, le 347è comme commandant du bataillon.
Le 1er avril 1915 il est affecté au 18è régiment de marche comme chef de corps, puis nommé Lieutenant-colonel au 156è RI. Entre 1917 et 1919 il est enseignant à l'école de Saint-Cyr, puis ensuite au 131è RI jusqu'en juillet 1920 où il est affecté au 23è RI. Il est nommé au grade de Colonel en 1923 au 32è RI.
Il termina sa carrière avec le grade de Colonel et fut élevé à la dignité de Commandeur de la Légion d'honneur. Les insignes lui furent remis en 1925 par le Colonel Ernest TREILLARD ancien commandant du 409è RI.
Il était titulaire de nombreuses décorations :
Chevalier de l'Ordre de l'Étoile d'Anjouan 1899
Médaille coloniale agrafe Madagascar 1899
Médaille commémorative de Chine 1900-1901
Chevalier de l'ordre de Sainte-Anne 1903
Chevalier de la Légion d'honneur 1908, promu officier en 1915, puis Commandeur en 1925
Croix de guerre
Médaille commémorative française
Médaille commémorative interalliée
Les citations
Ordre du corps d'armée le 5 mai 1915
Officier supérieur de grande valeur et de mérite. Blessé 2 fois en septembre est revenu sur le front à peine guéri. Blessé de nouveau le 29 avril 1915 est resté à son poste donnant l'exemple de la plus grande intrépidité et de la plus belle énergie.
Ordre de l'armée du 13 mai 1915
A été blessé 2 fois au début de la campagne. Officier des plus distingués et des plus brillants. A été blessé une 3è fois le 24 avril au moment où il conduisait son bataillon à l'attaque d'un pont, s'exposant pour vérifier de lui-même la situation délicate d'une de ses compagnies.
Ordre de l'armée du 21 octobre 1915
A enlevé avec son bataillon un bois par plusieurs attaques successives en faisant de nombreux prisonniers ; s'y est maintenu sous les feux croisés d'infanterie, de mitrailleuses, de minenwerfer et d'artillerie. A reçu une blessure à la face.
Citation collective du 2è bataillon du 418è RI le 31 décembre 1918
Venu des Pyrénées sous les ordres de chefs comme le Commandant KOFFER et le Commandant DURTELLE DE SAINT SAUVEUR tombés glorieusement au champ d'honneur, le Commandant BRACONNIER, le Commandant ROZE DES ORDOUS, le Capitaine DUBO, le Commandant GRANDJEAN LE COINAT-GOUBEAU, a affirmé partout la plus belle discipline, le sens manoeuvrier le plus complet. Bataillon de poursuite par excellence, dont les Boches ont senti les crocs meurtriers tout le long du mois d'octobre. C'est le bataillon de Champagne.
Blessé le 6 septembre puis le 9 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne alors qu'il commandait le bataillon du 347è RI, puis à nouveau le 24 avril 1915 et le 27 septembre 1915.