Sous les lacrymogènes

A 4 h le 12 juin 1916, le bombardement allemand augmente de violence sur les batteries du Bois de Fleury. Le bivouac du 347è et ses abords sont la cible d'obus lacrymogènes.

L'artillerie française fait face.

7 h :  le 49è BCP ayant été attaqué au ravin de la cote 320, le 239è RI reçoit l'ordre d'envoyer un bataillon à Fleury.

Le 347è RI est chargé de suivre le mouvement et de se porter vers le PC de la 103è Brigade à Fleury.

9h30 : le régiment est disposé en formation articulé au Sud et à l'Ouest de la Poudrière sous les ordres du Capitaine GUDE, le Capitaine DELARUELLE étant au PC de la 103è Brigade :

• la 17è Cie dans le boqueteau au Sud-Ouest de la Poudrière, [la compagnie du Sous-lieutenant Henri HERDUIN fusillé la veille]
• la 23è Cie à la corne Nord-Est du Bois de Fleury,
• la 21è Cie au ravin de la Poudrière,
• la CHR au boyau longeant la pente Sud de la Poudrière à droite du 239è RI.

Rafales d'obus lacrymogènes toute la matinée.

12h30 : baisse d'intensité du bombardement

20 h : reprise du bombardement. Par crainte d'une attaque, les régiments de la 103è Brigade reçoivent l'ordre de bivouaquer dans le Bois de Fleury pour être prêts à toute éventualité.

24 h : le 347è reçoit l'ordre de se diriger sur Verdun et de cantonner aux casernes Bévaux.

Du 4 au 12 juin, le 347è RI a perdu :

105 tués dont 3 officiers, 285 blessés dont 19 officiers, 634 disparus dont 15 officiers et... 2 officiers morts qui sont les Sous-lieutenants HERDUIN et MILLANT.

Soit un total de 1.026 hommes.