Le Sergent Henri NIVOIS

Florence l'arrière petite-fille du Sergent Henri NIVOIS (NIVOIX), a trouvé le blog du 347è RI et m'a communiqué quelques renseignements concernant son arrière grand-père.

Le Sergent Henri NIVOIS fut capturé lors de l'attaque allemande du 8 juin 1916, alors que le 347è RI était à la Redoute 320 (Thiaumont).
Écrasés sous les bombes, les hommes du 5è bataillon sont pris, le Colonel DE LAMIRAULT sortant de l'abri de la Redoute 320, succombe en haut de la tranchée : c'est l'hécatombe. Les pertes s'élèvent pour cette seule journée à 31 officiers et 769 sous-officiers et hommes de troupe.

Fin juin 1916, le 347è RI sera dissous.

Le nom du Sergent NIVOIS figure parmi les disparus de cette journée (source JMO du 347è RI).
Interné au camp de Cassel, il succombera des suites de maladie au Lazaret du camp de Cassel à Bad Wildungen le 21 septembre 1918. Le camp de Cassel a connu 2 épidémies de typhus.

Dans ce lieu situé à plus de 500 km de Verdun, d'autres hommes du 347è RI étaient également détenus. J'ai pu retrouver leurs noms sur les listes de prisonniers parues dans la Gazette des Ardennes : ils étaient au moins 36 Soldats et Sous-officiers.

Le Sergent NIVOIS était âgé de 35 ans et laissait une veuve et des enfants.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Sarrebourg (57), tombe 11055.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Rozoy sur Serre (02).