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Le blog du 347e RI
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27 novembre 2013

Rien ne permet de croire que les premières lignes ne tiennent plus

La lecture du JMO de la 103è Brigade à la date du 8 juin 1916, confirme la situation évoquée :

La 103è brigade a trouvé en arrivant un secteur non organisé, la brigade précédente ayant perdu une partie de ses premières lignes et la deuxième n'existant pas. Les tranchées ne méritent pas ce nom. Elles sont constituées par des trous d'obus reliés tant bien que mal les uns aux autres.

Les travaux d'aménagement sont entrepris avec la dernière activité mais ils sont considérablement gênés par le tir de l'artillerie ennemie.
Néanmoins, le 8 au matin, le Lieutenant-colonel commandant le 291è rend compte que ses tranchées atteignent une profondeur variant de 1m à 1m50 et que par endroits des éléments de réseaux Brun ont été placés en avant de ces tranchées.

Par contre, le Lieutenant-colonel commandant le 347è, dont le front est plus éprouvé par le bombardement, rend compte que les travaux sont bouleversés au fur et à mesure de leur organisation, notamment à la ferme de Thiaumont où seuls les trous d'obus offrent aux hommes un abri précaire. Les deux chefs de corps sont unanimes à déclarer que, malgré le bombardement et les pertes déjà subies (25 % environ), le moral des hommes demeure excellent.

Dans la matinée, le bombardement redouble de violence sur le front de la 103è brigade, et principalement sur le 347è. Les Allemands déclanchent en avant de Fleury un tir de barrage, qui rend toute communication impossible avec les premières lignes et même avec le PC du Lieutenant-colonel commandant le 347è et du chef de bataillon commandant le 5è bataillon du 291è, malgré l'héroïsme des coureurs qui s'efforcent vainement de traverser le barrage. Se distinguent particulièrement le Maréchal des logis ROUSSEAU et le Soldat ROLLET.

Vers 9h30, la division de gauche signale un léger mouvement de repli de la gauche du 347è. Le Colonel commandant la 103è Brigade accompagné du Capitaine de l'état-major se porte en personne aux lisières de Fleury, où il reste en observation. Il ne voit aucun homme refluer. Le bombardement est toujours intense. En raison des éclatements, il est impossible de se rendre compte si les fantassins et les mitrailleurs tirent. A la vue, rien ne permet de croire que les premières lignes ne tiennent plus.

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